Publié dans Editorial

L’imminence d’une fin !

Publié le jeudi, 21 novembre 2019

Un vieux riche exploitant terrien sentant la mort prochaine fit venir ses enfants (héritiers) et leur dit « travaillez, prenez de la peine c’est le fonds qui manque le moins ». De ses héritiers, il y en a qui ont pris au sérieux l’ultime message du vieux père et ont commencé immédiatement à travailler et faire fructifier le patrimoine sans attendre de disposer entre leurs mains tout l’argent nécessaire, tant mieux ! D’autres, à leurs dépens, ont pris à la légère et snobé le dernier message du vieux père. D’autres encore n’ont rien compris. Ils ne saisissent point les tenants et aboutissants de « l’ultime message ». Ils se trouvent totalement à côté de la plaque. Tant pis pour eux !

 

Marc Ravalomanana arrive en fin de parcours politique. Malgré une farouche volonté d’occuper le devant de la scène, l’ancien Chef d’Etat se trouve obligé de se rendre à l’évidence que sa carrière politique aborde la phase finale. A défaut de confier la gestion de l’avenir du TIM à sa famille politique, ses « héritiers » de droit comme c’est le cas de ce vieil exploitant terrien, Ravalo leur imposa un « autre » héritier d’office. Une jeune recrue qui n’a jamais milité au sein du parti. Le phénomène qui s’était déjà produit lors des communales de 2015 encore dans la Capitale quand il  dicta la candidature de son épouse Lalao, blesse à fond des « anciens » militants en leur crevant une frustration profonde. En effet, le président-fondateur du TIM propulsa ce jeune poulain, la trentaine, au premier rang de la scène politique. Rina Randriamasinoro, il s’agit de lui, va porter l’étendard du TIM aux communales d’Antananarivo. Comme il fallait s’y attendre, des ténors du parti se rebiffent et râlent tout bas. D’autres ont préféré disparaitre de la circulation. Tandis que certains affichèrent publiquement leur désaccord en décidant de se rallier au camp adverse pour soutenir son candidat. La débâcle s’annonce en perspective.

Ravalomanana Marc livre ainsi sa dernière bataille qui sera, à coup sûr, la troisième et dernière défaite. L’élection du maire de la Capitale s’érige en combat direct mais à … distance entre Rajoelina Andry et Ravalomanna Marc. Troisième du genre, l’issue sera fatale pour l’un ou l’autre. A titre de rappel, les deux premières batailles ont vu les déroutes voire la débandade de l’ancien laitier. Zandry kely Rajoelina battit le Zoky be Ravalomanana aux présidentielles de 2018. Remake aux députations de 2019. Le MAPAR rafla la mise au détriment du TIM à l’Assemblée nationale. Et nous voilà aux communales à Antananarivo, le troisième round. En chiens de faïence, Marc et Andry livrent leur dernier combat à… distance. Elire Rina signifie de fait choisir Ravalo et voter Naina se traduit logiquement par opter pour le chemin de changement de Rajoelina et vice-versa, l’échec de Rina n’est autre que la défaite de Ravalo à Tanà. Or, tous les indicateurs au tableau sont en train d’afficher la victoire de Naina. Une probabilité certaine  qui ne fera pas l’ombre d’un doute.

L’imminence d’une fin de parcours se précise à l’horizon. Ne serait-ce que le facteur âge, Ravalomanana ne pourrait plus prétendre s’aligner au starting-block en 2023 encore moins en 2028. A l’âge de 79 ans, les issues seront bouchées.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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